Palmiers en Tunisie. Charançon rouge سوسة النخيل الحمراء
Rédigé par baaziz - - 2 commentaires
En 2011, le charançon rouge du palmier est apparu à Tunis. En janvier 2014, une campagne de lutte vient d'être lancée par le ministère de l'Agriculture, sur l'ensemble de la ville. Cette campagne a pris fin en mars dernier. 15000 palmiers ornementaux (de l'espèce Phoenix canariensis) ont été traités par un insecticide, selon la méthode de microinjection élaborée par les chercheurs de l'Institut National de la Recherche Agronomique de France (INRA-Estacion Phoenix de Elche). Par ailleurs le charançon rouge est apparu au Maroc en 2008 sur des palmiers des Canaries
في عام 2011، ظهرت سوسة النخيل الحمراء في تونس العاصمة. وفي كانون الثاني/يناير 2014، أطلقت وزارة الزراعة حملة لمكافحته في عموم المدينة. وانتهت هذه الحملة في شهر مارس الماضي. تمت معالجة 15000 شجرة نخيل زينة (من النوع Phoenix canariensis) بالمبيدات الحشرية، باستخدام طريقة الحقن المجهري التي طورها باحثون من المعهد الوطني للبحوث الزراعية في فرنسا (INRA-Estacion Phoenix de Elche). كما ظهرت السوسة الحمراء في المغرب عام 2008 على أشجار النخيل في جزر الكناري.
La substance active utilisée en Tunisie est l'actara, laquelle possède une rémannence de 6 mois. Elle est injectée à la base du stipe. 15 équipes
de 2 opérateurs ont mené à bien cette opération, dans un délai de 2 mois. L'opération sera renouvelée
une seconde fois cet été. La technique d'injection retenue présente 2 principaux avantages, son coût réduit et son absence d'impact sur l'environnement (l'insecticide restant confiné
dans le stipe auquel il ne cause aucun dommage par ailleurs). Cette campagne
pilote d'assainissement chimique vise à éradiquer le charançon
d'ici l'an prochain dans la capitale tunisienne.
Outre l'efficacité de la substance retenue, le protocole d'injection est au centre de cette opération.
Il repose sur le caractère massif de l'opération, afin d'éviter
des bléssures répétées aux stipes. Une autre substance
active expérimentée par la station INRA de Elche, l'Emamectine
benzoate (suivant le même protocole et présentant les mêmes
avantages), vient par ailleurs d'être autorisée en France.
Elle présente une rémanence qui va jusqu'à un an,
ce qui permettra de limiter encore son impact sur le palmier comme sur l'environnement.
L'enjeu de l'expérimentation tunisienne est d'importance: l'extension de l'infestation en direction des palmeraies dattières du sud pourrait en effet menacer l'un des principaux secteurs économiques d'un pays actuellement très fragilisé par ailleurs. Source
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